samedi 29 septembre 2012

Six spectacles affligeants pour l'automne

La mort, la solitude, la pauvreté, les interruptions inopinées de la réception de la deuxième chaine, l’eczéma : autant de soucis que vous tentez peut-être de fuir à l’aide de divertissements futiles, et vains.

Pour vous aider dans cette entreprise vouée à l’échec, nous avons sélectionné les meilleurs spectacles de  la rentrée. Réservez rapidement vos places si vous ne voulez pas ajouter aux cruelles morsures de la vie une déception supplémentaire, celle de trouver closes les portes du piètre réconfort offert par les saltimbanques.


 Opérette : 
Linda de Nœux-les-Mines

Un spectacle léger et enchanteur, qui nous entraîne du monde féérique de la mine jusqu’aux paillettes des plus grands palaces deux étoiles d'Amérique
Linda, petite lampiste tuberculeuse de quinze ans, a un rêve : devenir danseuse étoile. Grâce à un mécène riche et libidineux, elle va pouvoir le réaliser, et être embauchée pour une incroyable tournée sous les tropiques, avant de rendre le dernier soupir sur scène.

La scène clé du spectacle : un constat d’échec qui fera réfléchir plus d’une écervelée.


Fantasmagorie en patins
HITLER sur GLACE

Les « Skating Vanities », la célèbre troupe de Vierzon, revient sur piste dans un tourbillon de légèreté, de strass et de sueur. C’est le thème très distrayant du nazisme qui a inspiré cette nouvelle production. Quelques tableaux méritent à eux seul le déplacement, mais dans une direction opposée à la scène : «Le Triple Axel de l’Axe », « La nuit des longs salto », « Anschluss tout Schuss ».

Gloria Nord étant allergique à la glace, le spectacle est composé d’une courte introduction en patins à roulettes puis de cinq tableaux avec des marionnettes de guignol.



Comédie Musicale
Les demoiselles de Rochefort 2 : l'affrontement

Une suite audacieuse du chef d’œuvre de Jacques Demy. On retrouve avec plaisir les personnages joués dans le premier film par Catherine Deneuve et Françoise Dorléac, ici mis au goût du jour par les talentueux Marco Pinel et Jimmy « le dentiste » Duval.  La musique originale, inspirée de Michel Legrand, est troussée avec brio par les Dead Dead Rats, une formation musicale éthylique de la Somme, douée d’une belle énergie.

Solange et Delphine interprètent à nouveau le célèbre morceau
 « nous sommes des soeurs jumelles »
(fredonnez-le devant votre récepteur pour vous mettre dans l’ambiance).


Comédie
Gérard, où est ma serviette ?

Le théâtre de Boulevard au mieux de sa forme. Une comédie rondement menée, suite de quiproquos hilarants. Des personnages truculents, des situations rocambolesques, des répliques qui font mouche : "Un rideau funeste s’est tiré devant moi, et le spectacle de la vie infinie s’est métamorphosé pour moi en un tombeau éternellement ouvert.  Peut-on dire : « Cela est, » quand tout passe ? quand tout, avec la vitesse d’un éclair, roule et passe ? quand chaque être conserve si peu de temps la quantité d’existence qu’il a en lui, et est entraîné dans le torrent, submergé, écrasé sur les rochers ?"


On rit, on rit, on en redemande, et puis, le rideau se baisse, on doit retourner à sa morne existence et on maudit Jean-Pierre Chandail d’avoir écrit une pièce si drôle.


One-man show :
Les enrobés drainants

André Brancart, ingénieur des Ponts-et-Chaussées et sous-directeur de la Direction Départementale de l’Equipement de la Nièvre, fait salle comble tous les soirs à la Maison du Ciment pour sa conférence-fleuve sur les revêtements de chaussée à gros granulats.
Il faut assister à sa fameuse tirade sur les bétons bitumineux pour avoir un aperçu des sommets que peut atteindre l’esprit « à la française » .

«  C’est la sous-couche de concassé 60/80, Jojo, c’est la sous-couche ! » Les rires fusent dès les premiers mots de cette réplique qui a fait le tour des DDE de la France entière.


Et si vous êtes un grand brûlé ?
Ciné-plafond : nuit Igor Panarine

L’Hôpital des Enfants Condamnés impose à ses pensionnaires alités de force une rétrospective du médiocre réalisateur russe (1884-1931). 
Au programme : « Une nuit au goulag », « Mort d’un moujik », 
« Courage camarade Lyssenko », « L’hiver sans fin, sans fin, sans fin ».


Bien des spectateurs en viennent à souhaiter de basculer dans un monde moins sinistre : le but est atteint. Demain, trois lits seront libérés.


(réclame)





Si vous avez aimé cette sélection, merci de bien vouloir cliquer sur la vignette ci-dessous, afin de manifester votre soutien à ce blogue :


dimanche 23 septembre 2012

Ils votent pour l'Hippopotable


Chers auditeurs

Voilà moins d’une semaine que nous vous avons lancé un appel solennel : votez pour ce blogue aux fameux « Golden Blogs Awards », et préservez ainsi les valeurs qui vous sont chères : professionnalisme, rigueur, courtoisie.

Nous espérions un vague mouvement de sympathie, nous avons été surpris. Les sondages sont unanimes : c’est un véritable raz-de-marée en notre faveur. Par milliers, vous avez manifesté votre enthousiasme pour cette initiative. Certains d’entre vous auraient même vraiment voté pour nous, et d’autres envisageraient éventuellement de les imiter.

72,1% des femmes déclarent qu’elles  préfèrent les sols carrelés dans la cuisine.



Trois jeunes diplômés sur quatre
figurent sur cette photo.




Qu’il soit rappelé à tous ceux qui ont déjà entrepris la démarche de cliquer dans la petite image qu’il leur est possible de revoter régulièrement
Bien des démocraties pourraient s’inspirer avec bonheur d’une telle pratique, qui donne un petit «plus» aux votants motivés ou désœuvrés.







Votez ou revotez en cliquant ci-dessous :



(réclame)

mardi 18 septembre 2012

Sept raisons de voter pour l'hippopotable

Chers auditeurs,

Vous le savez, l'équipe de ce blogue a pour unique souci de vous informer. Enrichissement personnel, mondanités, honneurs, sorties de bain en chinchilla : non seulement nous méprisons ces colifichets, mais nous les fuyons. Ainsi, au cours des derniers mois, nous avons refusé de faire la promotion des insecticides ITO, nous avons décliné une invitation à inaugurer les nouveaux locaux du club des anciens de La Trimouille (Vienne), et nous avons ostensiblement boudé la soirée de lancement du nouveau palace Hilton de Palm Beach (E.U d'A).


Nous sommes des gens sérieux.
Néanmoins, il  nous est parfois nécessaire, dans le seul but de toucher un auditoire plus large et de diffuser avec plus de vigueur nos informations de service public, d'utiliser les moyens modernes de promotion. Le moment nous a donc semblé venu de participer à une excitante compétition entre les divers «blogues», en espérant, grâce à vous et à un éventuel chantage sur les membres du jury, remporter le trophée des «Golden Blog Awards» (1), lequel consiste selon les informations que nous avons pu glaner, en un assortiment de condiments et de produits d'entretien pour les sols.


Nous comptons donc sur vous tous, chers auditeurs, pour voter en notre faveur, en «cliquant» tout simplement dans la zone de votre récepteur T.V. destinée à cet effet, à la fin de ce billet.

Au cas où vous éprouveriez réticences, voire des scrupules, à nous accorder si vite votre suffrage, voici sept raisons de faire ce geste amical et, rappelons-le, absolument indolore.

1- L'Hippopotable est le seul blogue disponible en trois parfums



Pour peu que votre appareil de réception télématique soit équipé de la technologie «Odorlux» (en cours de test dans les départements du Gard, de la Nièvre et du Bas-Rhin), il vous suffit de humer l'écran pour sentir le parfum demandé.


2- Lisez l'Hippopotable et, instantanément, 


Envoyez nous les photographies de vos plus belles épilations (sous pli discret).

3-L'Hippopotable est recommandé par la plupart des curés.
car  son contenu inoffensif et lénifiant ne risque pas de vous entraîner sur la pente du vice.
alors, n'hésitez plus, cliquez ci-dessous.

(1) Golden Blog Awards signifie : «gratifications dorées de blogue»



NDLR : Les quatre autres raisons de voter pour 'Hippopotable seront distillées au compte-goutte dans les semaines à venir afin de faire monter la tension autour de cette opération. Oui, nous sommes des experts en relations publiques, et aussi, nous devons nous en aller pour ne pas rater le dernier autobus.

(réclame)