Notre
grande enquête sur les soucoupes volantes commence à porter ses fruits, tel le coup de pied asséné avec
vigueur dans la fourmilière qui secoue le cocotier. Les masques
tombent, les langues se
délient, et les documents jusqu'alors dissimulés au public
glissent hors des pochettes cartonnées de la dissimulation et du secret départemental.
Ainsi,
Geneviève Goutard, de
Bligny-sur-Ouche (Côte d'or), nous envoie un petit
carnet dans lequel a elle a noté de
nombreuses recettes de confitures, et dans lequel la NASA ne dément à
aucun moment l'existence d'engins extra-terrestres.
Les frères Greuvin, de Bondoufle (Essonne) l'ont lu dans les cartes et transmis par courrier recommandé à Raymond Cartier : les soucoupes volantes viennent pour nous délivrer un message de tolérance et pour nous apporter des bons de réduction sur de nombreux produits.
Mais le document le plus important sur lequel nous avons mis la main est un dossier du CEMAGREF (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) daté de juillet 1987.
Ce document, intitulé «Rapport de stage de Damien Pipette, élève de troisième au collège Clémenceau de Poitiers» regorge d'informations capitales et invérifiables tendant à démontrer que, dès 1983-84, le CEMAGREF savait.
Les principales révélations du Rapport Pipette
1- L'entrepot secret du Cemagref : la “Zone Industrielle 51"
Page 14 du rapport Pipette, on découvre que le CEMAGREF possède à Rochecorbon (Indre et Loire) un hangar, qui d'une part est loué à un tarif scandaleusement bas à la mairie divers gauche (450 NF par mois pour 2500 metres carrés !!!), et d'autre part contient plusieurs appareils, répertoriés "prototypes de matériel agricole", mais dont les images montrent clairement qu'ils sont en réalité des engins venus d'ailleurs et dissimulés aux yeux du public par les hommes en bleu du CEMAGREF.
« Désileuse-Pailleuse rotative à benne mobile» : mon œil.
«Faucheuse Conditionneuse automotrice» : ben tiens.
2- Les mystérieuses «Têtes psychiques»
Deux photos (découpées dans une brochure sur la ville de Bath) sont collées dans le rapport. Elles laissent penser que le CEMAGREF a eu en sa possession des éléments de corps d'extra-terrestres, ou au moins de mannequins d'extra-terrestres. Rien n'indique que ces étranges têtes n'aient pas été douées de pouvoirs étonnants, tel que la télépathie ou l'absence de sécrétion de sébum.
Les fameuses «têtes de Bath». Le véhicule a pu être identifié par nos services : c'est une fourgonnette immatriculée NNK 686.
Nous avons passé ces photos au peigne fin pour faire un amusant jeu de mot.
3- Les expériences peu ragoutantes des hommes en bleu
La révélation la plus fracassante du rapport Pipette est l'existence de la «section 74» du CEMAGREF. Officiellement dédiée à l'amélioration de la productivité des cultures betteravières, elle aurait en réalité travaillé sur un tout autre projet : l'amélioration de la productivité des cultures de légumineuses (lentilles, haricots blancs). Un tel détournement de sa fonction initiale laisse supposer qu'elle a également très bien pu couvrir d'autres projets secrets, comme notre artiste l'a ici illustré avec talent.
Que font ces scientifiques du CEMAGREF avec cet humanoïde ? Un dessin si réaliste n'a pas pu être réalisé sans qu'au moins une part de vérité y soit révélée.
Ce casque a-t-il vraiment été conçu pour protéger les arboriculteurs des chutes de fruits trop murs, ou pour tenter de communiquer avec des êtres venus de plus loin que l'horizon étriqué de nos vies terriennes ?
Nous le savons, ces
révélations ne manqueront pas de provoquer
démentis, coups tordus et
pressions de toutes sortes.
Nous ne nous tairons pas, et
poursuivrons cette enquête, jusqu'à lassitude de nos auditeurs et épuisement des photos vaguement relatives à ce sujet dans nos archives.
(
Si ce blogue venait à disparaître subitement, nous comptons sur vous, chers auditeurs, pour
écrire à l'antenne locale du CEMAGERF de votre canton afin d'
exiger des explications. Et sur vous, chères auditrices, pour pousser des soupirs
affligés et préparer cakes et pâtés en croûte à notre intention.)
(réclame)