La devise de ce blogue n'est-elle pas "Par gros temps, ajuste ton caban et laisse passer le grain en sifflotant un air joyeux" ? A vrai dire, non, mais cette attitude empreinte de noblesse et de désinvolture pourrait être la nôtre si nous avions des cabans.
Nous avons donc décidé de commencer une série de bonnes nouvelles, propres à remonter le moral de nos auditeurs, sans nous demander trop de travail.
Premier de ces joyeux messages :
Les brasseries françaises rattrapent leur retard
("cliquez" donc sur cette image afin d'en lire plus confortablement la légende, chers auditeurs ! Puis actionnez sur votre "navigateur" la petite flèche orientée vers la gauche afin de ne pas rester stupidement bloqué sur cette photo)
Oui, vous avez bien lu (mais nous récrivons en plus gros caractères si ce n'est pas le cas) : les brasseries Champigneulles viennent enfin de mettre en bouteille leur production de 1898.
Bel effort pour ces producteurs de bière, qui, s'ils continuent à ce rythme, prévoient la liquidation de leur production des années 1910 à 1930 dans les 36 mois à venir.
La bière ainsi conditionnées, outre sa fermentation très particulière, est remarquablement pauvre en bulles. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous pouvons vous annoncer qu'elle sera offerte en guise de dédommagement aux survivants des éruptions volcaniques et tsunamis prévus dans le nord-ouest de la France pour l'automne.
(réclame)
NDLA : Que nos nombreux auditeurs qui suivent avec passion la série de reportages de Raymond Cartier sur les Super-Français ne s'inquiètent pas : notre limier est plongé dans de nouvelles investigations et fera bientôt ici de nouvelles révélations fracassantes.
PS
Raymond si vous lisez ces livres envoyez-nous un câble au plus vite. Nous avons cessé les versements de votre salaire et ne les reprendrons que contre un article de qualité plus significative que les "cinq recettes de sandwich au salami" que vous nous avez envoyé par telex le mois dernier d'Ibiza.
5 commentaires:
Merci pour cette excellente nouvelle !
Une bonne bière sans bulles, voilà qui va me consoler de m'être fait voler mon anémomètre dernier cri, pour lequel j'avais dépensé une petite fortune.
Les cambrioleurs ont heureusement dédaigné mes biscottes (sans doute leur revente eût-elle été moins profitable que celle de l'anémomètre).
Bien à vous.
S'il n'y avait que les anémomètres; j'ai appris par un ami bien informé que le gouvernement envisageait de hausser les prix des Poires à lavement et des Compteurs Geiger (du coup j'ai fait quelques stocks, il faut bien assurer sa retraite...)
Pour la bière, j'ai en cave un casier de 12 bouteilles "la Meuse" de 1902 (excellente année selon les spécialistes) dont 4 vides, 2 ouvertes et 6 pleines et capsulées, mais certainement pauvres en bulles ; je propose de m'associer à l'effort de solidarité nationale en le mettant à disposition des futurs sinistrés.
A prendre sur Beaumont-Pied-de-Bœuf (Sarthe)
Alors vivement l'automne et son traditionel cortège de catastrophes climatiques !
Tout cela est fort intérressant mais...à quand un billet sur ces trépidantes recettes de sandwichs au salami? Vous avez le devoir ne nous divulguer ces informations messieurs!
"Tout est relatif", disait Henri Poincaré, bien avant le démarqueur teuton Einstein (Al pour les rares intimes)
En effet, aucune chose n'existe si elle n'est mise en relation avec une autre (relatif=relation, quod erat demonstrandum)
Cette phrase sibylline trouve tout son sens dans l'aventure vécue par Melle Janique: seul, l'anémomètre n'avait un certain intérêt que pour elle et les brigands.
Couplé aux biscottes qui n'intéressaient pas les voleurs, il prend une valeur intrinsèque que ne critiquerait pas la raison pure.
Concernant les voeux de Monsieur Albin, je dois vous dire que je les partage; en effet, comme le disait Henri Poincaré, auteur d'une relative découverte, "le salami n'est rien par lui-même".
Présentez-le maintenant à une feuille de salade (relatif/relation), le temps de faire connaissance et pacsés à deux tranches de pain bis beurrées, vous obtenez, ébahi, le summum de la gastronomie espagnole.
Quant-à la bière non gazeuse qui semble vous chagriner, une simple opération à la portée des ménages les plus modestes devrait vous ravir. Portez dans le bac à glaçons de votre Frigidaire de l'azote liquide à la température de -195°C et des brouettes, versez-en deux cuillères à soupe dans votre bière, vous obtiendrez un demi avec faux-col tout ce qu'il y a de plus rafraîchissant.
Enregistrer un commentaire