Il a découvert l'existence d'une nouvelle race de Français, qu'il a baptisés les "Super-Français" : super-entraînés, super-puissants, super-patriotes, sous payés.
A l'heure où nous imprimons ces lignes, il semble que ces Super-Français soient regroupés dans une mystérieuse agence gouvernementale. Il s'agit d'une agence ultra secrète, à l'instar de l'UNCLE et du BPRI américains ou du SMERSH soviétique.
Elle a un nom qui claque comme un drapeau tricolore par jour de petite brise : la Sous-Direction des Agents de Type I, II et IV (il n'y a pas de type III : pourquoi ? Premier mystère). Cette agence est provisoirement logée dans le sous-sol d'une annexe du ministère des anciens combattants.
Mais nous y reviendrons. Pour l'heure, vous êtes certainement impatients de découvrir nos "Supermen" français. Voici, en exclusivité, les photos du premier d'entre eux.
Jean-Luc Pruchon -souvenez vous bien de ce nom- était manutentionnaire dans un site ultra-secret, les sablières de Flins - un lieu déjà bien connu de nos auditeurs. Un terrible accident allait bouleverser sa vie à jamais.
Une chute de cinq mètres dix sur un toboggan industriel :
Jean-Luc Berchuron n'aurait pas dû y survivre.
Jean-Luc Berchuron n'aurait pas dû y survivre.
La science se fait parfois pusillanime face aux forces inexpliquées de la nature. Non content de sortir indemne de cette terrible glissade, Jean-Luc Lebrouchon en a tiré d'étranges pouvoirs.
Il semblerait, selon le Professeur Leduc, notre consultant scientifique, que le frottement du sable sur son pantalon de Tergal ait produit une réaction encore inconnue, nommée "effet Koratron", en raison de la sonorité agréable de ce mot.
Toujours est-il que depuis cet accident, Jean-Luc Braluchon n'a plus quitté son pantalon, qui lui confère de véritables super-pouvoirs.
Jean-Luc Rabluchon a été engagé au SDAT I II IV et rebaptisé
par une agence de communication du Ministère. Il est devenu
et il est
par une agence de communication du Ministère. Il est devenu
et il est
La preuve (photos non truquées) :
Imaginez le parti que notre pays peut tirer d'un tel surhomme ! Déforester, débroussailler, par tous les temps, nuit et jour, et jamais une plainte, jamais un mot plus haut que l'autre. Pantalon toujours impeccable. Et aucun frais de nettoyage de chemises, maillots de corps, gilets, bleus de travail, etc.
Il s'agit d'aller chercher un paquet confidentiel en haut d'une échelle métallique ? De descendre au fond d'un puits secret avec des barres scellées dans la roche ? Pas de problèmes, Jean-Luc Lebichon alias Eden ROK est là. Même 20, 25 mètres, c'est dans ses cordes.
Citoyens, dormez sur vos deux oreilles, l'homme infatigable au pantalon Tergal ® et à l'effet Koratron ® n'est pas Américain, il n'est pas Russe ni Chinois : il s'appelle Lebrichon et c'est un gars bien de chez nous !
12 commentaires:
Je m'appelle Petitdemange Marcel et je tiens le Bar des Sports, un débit de boissons renommé sis à Allondrelle-la-Malmaison, Meurthe-et-Moselle.
Vous ferez les malins tant que vous voudrez sur votre site de Parisiens, moi je m'en fous, je comprends rien à vos histoires, de toutes les façons.
Donc, je m'en fous pas mal, mais vos deux zozos, le Cartier et le Pruchon, vous pouvez leur dire de ma part qu'ils ont laissé une ardoise de 342,58 euros chez moi. Vous pouvez aussi les prévenir que la prochaine fois qu'ils me laissent les cabinets dans un tel état, je les retrouve et je les soigne à la pelle à neige.
Bien cordialement vôtre,
Petitdemange Marcel
Etrange. L'observateur attentif aura bien remarqué qu'entre la phase du fût chancelant et celle de l'arbre abattu, le manche de la hache d'Eden Rock a diminué de moitié. Etrange super-effet.
A monsieur "Pop"
Nous sommes prêtes à régler votre note, mais uniquement en anciens francs, dont nous possédons une pleine malle ; ou en travaux d'intérêt général (débroussaillage, montage d'objets en haut d'une échelle).
A monsieur Lepoilux
Vos insinuations teombent à plat : le manche est bien évidemment en partie dissimulé derrière le dos musclé de Jean-Luc Labrochon.
J'ai eu plaisir à lire votre réponse, vu que les anciens francs ont toujours cours par chez nous (d'ailleurs, peu de gens au village ont appris la mort de Pompidou).
Bref, on devrait pouvoir transiger : vous envoyez la malle, vous gardez vos deux guignols en laisse et on restera copains.
Je salue votre intelligence, z'êtes pas si mal pour des Parisiens.
Bien cordialement vôtre,
Petitdemange Marcel
Bonjour,
Mon beau frère Roger a lu votre billet sur Eden Rok, et comme il avait sa haie à tailler, s'est mis dans le tête de lui aussi devenir un surhomme.
Il a donc allé acheter un pantalon de tergal beige et est allé à la sablière de la Chapelle Basse Mer pour se laisser glisser dans le toboggan.
Après avoir eu quelques soucis mineurs (il a déchiré le pantalon, a une profonde estafilade avec un début d'infection à la cuisse gauche et s'est fait poursuivre par le service d'ordre de la sablière aidé de leurs trois dogues allemands), il est retourné chez lui tailler sa haie.
Hélas il n'a pas encore la totale maitrise de ses nouveaux super pouvoirs : au bout d'une heure de travail, il boitait assez bas, et avait transpiré abondamment ; il avait pourtant gardé le pantalon en lambeaux, ce qui lui a valu une amende pour exhibition sur la voix publique.
Je me permet de vous interpeller pour avoir des précisions sur le processus de transformation : combien de temps va t il falloir pour qu'il devienne un surhomme ?
Par ailleurs, comment rentrer au SDAT I II IV ? Il a envoyé une lettre de motivation à l'adresse "SDAT I II IV, aux bons soins des services secrets, Paris", mais n'a pas eu de réponse ; il faut dire qu'il n'avait mis ni son nom ni son adresse, pour montrer qu'il avait le sens du secret nécessaire à un agent spécial.
Pourriez vous l'aider à intégrer l'élite des services de notre pays en l'introduisant aupres de vos contacts ?
En vous remerciant d'avance
Philippe M., de Nantes
PS : en y regardant bien, je me demande si le pantalon doit être beige : ne serait il pas plutôt bleu ciel ? Si oui, il faudra que Roger retourne à la sablière, bien que le souvenir des dogues le fasse un peu grimacer ...
Bizarre. Je renchéris sur Lepoilux; qu'il m'en excuse (et file se raser). Sur la première photo où l'on voit notre héros brandir sa cognée, la position des mains sur la hache est des plus surprenantes pour qui manie avec expertise cet instrument. Et c'est mon cas, je puis m'en targuer. Serait-ce un dysfonctionnement de "l'effet Koratron" ? Cet homme usurperait-il les fonctions de bucheron ? M. Paul, je suis impatient de savoir si je n'aurai pas levé un quelconque lapin qui vous aurait échappé !?
Cordialement.
Celavasandire.
Bien observé Celavasandire,
Effectivement j'ai vérifié sur "comment devenir bucheron en 18 jours", et la position de mains "croisées" de Jean Luc Barbichon n'est absolument pas orthodoxe.
J'ai demandé à Roger, apres lui avoir acheté un pantalon de tergal neuf, de tester cette "botte secrète" ; pour l'instant l'expérience est peu concluante, voire douloureuse (mais il se servait très peu de son gros orteil droit) ; mais nous allons persévérer !!
Ayant lu les commentaires de Messieurs Celavasansdire et Philippe M, je réalise qu'Eden Rock tient son instrument à la manière d'un gaucher, alors que sur un autre cliché l'on distingue parfaitement le développement plus important de son biceps droit.
Monsieur Paul (notre ami) je vous pose donc cette question: Eden Rock est-il vraiment Français ou vient-il d'un autre monde? (Luxembourg, Iles Caïman, Jersey)
D'autre part, les enquêteurs de l'Hippopotable n'auraient-ils pas tendance à "bidonner" leurs reportages pour gonfler leurs notes de frais qui semblent déjà grassouillettes?
Je ne dénonce pas, bien entendu, des pratiques impensables chez des collaborateurs qui ont fait, à de multiples reprises, la preuve de leur intégrité et de leurs compétences (mais bon, méfiez-vous...)
Bravo, messieurs les pinailleurs : à force de couper les cheveux en quatre, en seize et en 64, vous avez réussi à faire pleurer Raymond Cartier.
A l'heure où je tapote ces lignes, il est enfermé dans les toilettes et refuse de parler à quiconque autre que la veuve du Général.
Je retire immédiatement de mes commentaires les propos qui auraient pu fâcher monsieur Cartier et le prie, en grâce, d'arrêter de bouder et de reprendre derechef sur le terrain sa quête de la vérité, au mépris des risques encourus (par exemple, un kroum oublié dans un établissement convivial et de renom cantonal), mon intervention n'ayant eu pour seul but que de faire avancer le chimiliblick. Quant-à monsieur Jean-Luc Reblochon, qu'il soit assuré de mes meilleures dispositions, les super-héros français se faisant trop discrets; il faut aussi admettre que je n'ai pas envie, à télé-distance, de prendre une super-branlée avec ses super-pouvoirs.
Serviteur.
Mon Dieu, quel homme, quel charisme, et quelle éclat dans le sourire et le repli des muscles. Un homme dont tout le monde rêve, assurément.
Eratoum : "quel éclat"
Si si, j'y tiens.
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