Travestis en égoutiers
Les profanateurs de sépultures avaient entrepris des fouilles à Colombey les deux églises, habilement travestis en égoutiers. Leur véritable objectif : parvenir à la crypte renfermant le trésor funéraire du caveau présidentiel.
Etrange manège
Lorsque les forces de l'ordre, intriguées par cet étrange manège, ont mis un terme à cette criminelle entreprise, plus de 700 objets de grande valeur avaient déjà été exhumés.
Pratiquement neufs
Ces précieuses reliques étaient proposées à la vente sur un site domicilié aux îles Caïman. Une vaste opération de police internationale a heureusement permis de reprendre possession de la plupart des objets, ainsi que de trois uniformes d'égoutiers pratiquement neufs.
Les précieuses reliques du Général telles qu'elles étaient proposées à la vente,
et leur signification dans la liturgie gaulliste :
et leur signification dans la liturgie gaulliste :
Nourriture spirituelle destinée au défunt
pour l'accompagner lors de son passage dans l'au-delà.
pour l'accompagner lors de son passage dans l'au-delà.
Cette pièce unique reposait sur le sarcophage du général ;
elle permettait de s'assurer que la température de conservation
des pruneaux patriotiques était respectée.
elle permettait de s'assurer que la température de conservation
des pruneaux patriotiques était respectée.
Les spécialistes du Gaullisme sont divisés sur l'usage de ce récipient : pot à tabac du général, ou vase canope destinée à recevoir ses viscères ?
Les caramels ont hélas été tous dévorés par les pillards de sépulture.
On pense que la Croix de Lorraine placée dans la bouteille agissait comme un
puissant talisman afin d'écarter les "mauvais esprits", les "boches" et la "chienlit".
puissant talisman afin d'écarter les "mauvais esprits", les "boches" et la "chienlit".
Une pièce unique, entièrement en cuivre, avec le portrait du Général en ronde-bosse. Elle permet de mesurer l'extraordinaire savoir-faire des artisans gaullistes.
On notera le hiéroglyphe désignant le Général, dans le cartouche situé sous la fresque.
Les clés qui devaient être accrochées à ces portraits d'une extraordinaire finesse ont disparu : pillage, encore une fois ? Ou ont-elles été emportées par Yvonne ?
Un morceau de la vraie croix de Colombey.
Les Gaullistes la tiennent pour une puissante relique.
Les Gaullistes la tiennent pour une puissante relique.
Éternellement figé au jour fatidique du 18 juin, il semble nous dire : "Je reviendrai".
(réclame)
(réclame)